Sa Majesté le Roi Mohammed VI a donné le coup d’envoi de la généralisation de la protection sociale au profit de tous les Marocains.
La feuille de route est donc tracée, mais le défi reste celui de la mise en œuvre, à commencer par la généralisation de l’assurance maladie.
Fort de sa gestion des départements ministériels qui co-pilotent l’exécution de cette réforme (finances, commerce et industrie, agriculture et artisanat), le RNI dispose de la vision et des compétences pour la faire réussir.
Le RNI veut aller plus loin et plus vite : par la création d’un revenu minimum de dignité pour les plus de 65 ans; par le lancement d’un plan handicap; et par l’accélération du déploiement des allocations familiales, dès 2022.
Créer un revenu de dignité pour les seniors
Un revenu mensuel garanti de 1 000 dirhams pour les personnes âgées de 65 ans et plus, avec une assurance maladie sans cotisation pour les plus démunis.
Garantir la sécurité sociale pour tous les travailleurs
Généraliser l’assurance maladie et ouvrir des droits à la retraite pour tous les travailleurs, y compris ceux actuellement dans l’informel.
Étendre l’assurance maladie pour tous, en particulier les inactifs
Étendre le régime d’assurance maladie obligatoire (AMO) à tous les Marocains et prendre en charge la cotisation pour les plus démunis.
Offrir un soutien aux personnes en situation de handicap tout au long de la vie
Un plan comprenant l’assurance maladie gratuite, la prévention et la détection précoce, la formation d’auxiliaires de vie, et de subventions aux associations sur la base d’appels d’offres transparents
Verser des allocations familiales pour chaque enfant
Un transfert monétaire de 300 dirhams mensuels pour chaque enfant, afin de favoriser la scolarité. Une prime de naissance de 2 000 dirhams pour tous, sous conditions de suivi de la grossesse et de la vaccination.
Les Indépendants n’ont pas attendu la crise liée à la pandémie de Covid-19 pour placer la santé au centre de leur offre politique. La généralisation de la protection sociale ne peut pas réussir sans la mise à niveau de l’hôpital public et la formation des personnels de santé. C’est pourquoi nous doublerons le budget alloué au secteur, d’ici 2026
Nous mettrons en place le système du tiers-payant afin de réduire les dépenses de santé restant à la charge des malades. Le système du médecin de famille et la mise en place d’examens gratuits et obligatoires pour suivre la grossesse et les nouveau -nés sont des leviers de transformation du système de santé.
Nous créerons un fonds solidaire, transparent dans sa gestion, qui permettra d’affecter la moitié des dons provenant de Zakat Al Mal au financement des maladies chroniques .
Doubler le budget de la santé publique sur les 5 prochaines années
Renforcer les moyens matériels de la santé publique, augmenter les effectifs et améliorer la situation des médecins et de professionnels de santé, pour atteindre une couverture sanitaire équitable
Ériger le médecin de famille en point d’entrée du parcours de soins
Rationaliser le parcours de soins en passant par un médecin de famille de proximité, afin d’assurer le suivi médical et d’orienter vers les spécialistes si nécessaire.
Offrir des examens gratuits et obligatoires pour suivre la grossesse et les nouveau-nés
Trois examens de suivi de grossesse gratuits et obligatoires pour toutes les femmes enceintes, et des tests systématiques pour les nouveau-nés (vision et audition) afin de détecter précocement les déficiences.
Mettre en place le tiers-payant pour les consultations, les soins et le médicament
Réduire les dépenses de santé engagées par les assurés (et le décalage de remboursement) en créant la carte à puce santé qui facilitera la prise en charge de tout ou partie des dépenses de santé.
Instaurer le fonds solidaire de Zakat Al Mal et diriger la moitié des dons vers le financement de la santé
Créer un organisme indépendant pour gérer Zakat Al Mal et dédier la moitié de ses ressources à la santé, en particulier à la prise en charge des maladies chroniques, pour une période de cinq ans.
La destruction de centaines de milliers d’emplois causée par la crise sanitaire a renforcé l’urgence de mettre en œuvre une politique budgétaire favorable à la croissance et à l’emploi.
Notre ambition est de bâtir les fondements d’une économie inclusive, en particulier par la préférence aux entreprises nationales et par des initiatives spécifiques pour reconnaître et encourager la contribution économique des femmes.
Pour atténuer l’impact de la crise, nous mettrons immédiatement en œuvre un plan de relance de l’activité, incluant notamment un grand programme de travaux publics. Cette réponse conjoncturelle sera accompagnée par une nouvelle génération de plans sectoriels dans l’agriculture, la pêche, l’industrie, le tourisme et l’artisanat.
Créer un million d’emplois directs pour relancer l’économie après la crise du Covid-19
Lancer des programmes de petits et grands travaux publics pour les chômeurs, soutenir les projets des auto-entrepreneurs, et accélérer les plans sectoriels (agriculture, industrie, tourisme et artisanat).
Encourager la production nationale et soutenir la compétitivité du « Made in Morocco »
Substituer 30 % des importations par des produits nationaux et garantir la préférence nationale dans les marchés publics.
Soutenir le monde rural et faire accéder 400 000 ménages ruraux à la classe moyenne
Mobiliser un million d’hectares de terres collectives, accompagner les projets d’investissement des agriculteurs, notamment les jeunes, et encourager l’agro-industrie.
Forger l’industrie de demain, accélérer la transition énergétique
Consolider l’appareil productif national et accompagner la transition vers une industrie décarbonée (automobile, aéronautique, etc.).
Libérer l’activité économique des femmes
Un plan pour soutenir l’activité et lutter contre la précarité des femmes, prenant en compte la diversité des situations individuelles et familiales, à tous les âges de la vie.
L’école publique demeure incapable de remplir son double rôle de transmission des savoirs et d’ascenseur social.
L’actuel système éducatif à deux vitesses implique une dévalorisation de la place de l’école publique : le déclassement social des enseignants en est un des symptômes, et les victimes innocentes de cette situation sont les enfants.
Une école publique de l’égalité des chances nécessite de renforcer la qualité de la formation des enseignants, et de revaloriser leurs salaires.
Réussir le pari d’une école de qualité repose aussi sur une ambition pédagogique renforcée, la généralisation effective du préscolaire, et de proposer à chaque enfant des conditions d’accueil favorables à l’apprentissage, de l’école primaire, notamment dans le monde rural, à l’université.
Revaloriser le métier d’enseignant
Améliorer la formation des enseignants et augmenter leurs salaires en début de carrière à 7 500 dirhams mensuels nets.
Renforcer les compétences fondamentales dès le primaire Lire, écrire, compter et coder
Moderniser la pédagogie, renforcer les compétences fondamentales des élèves, et évaluer régulièrement les acquis, afin de garantir l’égalité des chances.
Généraliser les écoles communales, le transport et la cantine scolaires
Lutter contre la déperdition scolaire, notamment pour les jeunes filles rurales, en généralisant les écoles communales, le transport scolaire et améliorer la qualité des cantines scolaires (une collation journalière composée de fruits et de lait).
Le préscolaire pour tous les enfants dès quatre ans
Généraliser l’enseignement préscolaire à partir de quatre ans en insistant sur la formation d’éducateurs spécialisés.
Construire l’université de demain et poursuivre la réforme de la formation professionnelle
Rénover les infrastructures universitaires, revaloriser la formation professionnelle et améliorer l’accès aux bourses et aux prêts d’étudiants.
L’amélioration des services publics nécessite de renforcer le contrôle de leur qualité et d’accroître la transparence de l’offre disponible et des modalités d’accès.
Nous systématiserons le contrôle des services publics par des instances dédiées , en particulier pour l’éducation et la santé, et renforcerons la transparence de l’administration et de l’aide sociale en accélérant la transition digitale
Une plus grande facilité d’accès doit être assurée pour chaque citoyen. Nous garantirons l’accès universel aux services publics en créant un guichet unique qui accompagnera les familles dans leurs démarches administratives élémentaires
Nous étendrons cet effort de simplification administrative par la création d’un Fonds d’accompagnement de l’officialisation de Tamazight et d’un “pass jeunes” pour la mobilité, la culture et le sport.
“Dar Al Oussra”, un guichet unique pour accompagner les familles dans leur protection sociale et leurs démarches administratives
Créer et généraliser des guichets uniques pour les citoyens afin de les accompagner dans leurs démarches administratives et l’accès aux prestations sociales.
Renforcer le contrôle de la qualité des services publics, notamment l’éducation et la santé
Soutenir l’Instance nationale d’évaluation de l’Éducation et créer, sur son modèle, une Instance pour la Santé, afin d’accompagner l’effort d’investissement public dans les secteurs sociaux.
Mettre en place un fonds pour consacrer l’officialisation de Tamazight
Créer le Fonds d’Accompagnement de l’Officialisation de Tamazight pour sa pleine intégration dans l’action publique, la culture, les domaines de l’information et de l’enseignement.
Un « pass jeunes » pour faciliter l’intégration et la mobilité
Créer le « pass jeunes » offrant une réduction dans tous les moyens de transport public pour tous les jeunes de 16 à 30 ans. Ce pass servira aussi de support aux gratuités et services proposés aux jeunes par les collectivités (commune, province, région).
Accélérer la transition digitale au service des citoyens
Mettre en place la digitalisation de la santé et de l’éducation, simplifier les procédures administratives, et se saisir du déploiement de la 5G pour réduire les coûts des usagers et pour encourager les start-up dans le digital.